En tant qu’animatrice EVARS (Éducation à la Vie Affective Relationnelle et Sexuelle), j’interviens auprès de jeunes collégien.ne.s, lycéen.ne.s, décrocheur.euse.s et Mineur.e.s Non Accompagné.e.s.

Animer et canaliser le débat, c’est apporter des éclairages, des connaissances. C’est surtout respecter leurs attentes, percevoir et s’adapter à ce qu’ielles peuvent entendre…et surtout pas faire de cette séance un cours de plus !

Mon approche n’est pas hygiéniste : au-delà de la contraception et des IST, il y a tant à échanger sur ces sujets. Le consentement, les relations, l’égalité H/F, les émotions, le plaisir, l’anatomie, les orientations sexuelles, la notion de genre : les sessions se suivent et ne se ressemblent pas !

Concrètement, j’arrive avec ma besace qui contient un clitoris 3D, les incontournables stocks de préservatifs internes et externes (ainsi que du lubrifiant) et des brochures. Et je ménage toujours un temps à la fin pour des échanges individuels, si le besoin s’en fait sentir.

Cette approche correspond au programme entrant en vigueur en Septembre 2025 dans toutes les écoles, collèges et lycées.

L’EVAS est une obligation légale depuis la circulaire de 2001 et l’article L312-16 du Code de l’Éducation
« Une information et une éducation à la sexualité sont dispensées dans les écoles, les collèges et les lycées à raison d’au moins trois séances annuelles et par groupes d’âge homogène. Ces séances présentent une vision égalitaire des relations entre les femmes et les hommes. Elles contribuent à l’apprentissage du respect dû au corps humain. »